Review Samsung Galaxy S6

Samsung l’avait dit à plusieurs reprises, le géant est reparti de zéro pour arriver à ce résultat de Galaxy S6. En effet, la marque ne voulait plus offrir des améliorations de Galaxy S3 (avec la suite S4 et S5) mais innover et proposer quelque chose de nouveau.

Le constructeur coréen a donc décidé, avec son Galaxy S6 de se mettre au même niveau (en quelque sorte) qu’Apple avec les mêmes moyens du bord, à savoir : plus de lecteur de carte microSD ; l’apparition d’une déclinaison en plusieurs capacités de stockage (32, 64 et 128 Go) ; le remplacement du plastique par de l’aluminium et  verre. Avec nouveau modèle, l’étanchéité du Galaxy S5 est amenée à disparaître.

Beaucoup disent que la marque coréenne met de côté tous les atouts et avantages qu’elle brandissait publiquement pendant plusieurs années pour se démarquer de son concurrent principal.

Caractéristiques techniques :

Le GS6 propose un écran Super Amoled de 5,1 pouces (12,9 cm de diagonale), soit la même que celle du GS5, mais avec une meilleure définition puisqu’ici l’écran WQHD affiche 2 560 x 1 440 px, contre du Full HD en 1 920 x 1 080 px sur la génération précédente.

Sous la dalle, se trouve la nouvelle puce mobile Samsung Exynos 7 Octa 7420. S’ajoute à cela une mémoire vive de 3 Go, du NFC, Bluetooth 4.0, Wi-Fi a/b/g/n/ac MIMO, un capteur d’empreintes digitales revu et corrigé et un appareil photo avec capteur de 16 Mpx à stabilisation optique permettant la prise de vidéo jusqu’à l’UHD. A l’avant, on retrouve un capteur de 5 Mpx.

Le GS6 fonctionne sous Android 5.0 Lollipop avec une surcouche TouchWiz annoncée plus fluide et simple d’utilisation.

Design :

Le smartphone revêt deux faces en verre encerclées par un contour en aluminium. La finition est plus travaillée que sur les précédents modèles. Les traces de de doigts s’accumulent à l’arrière du smartphone.  Ce problème s’observe sur l’ensemble des smartphones qui ont une façade en verre, à l’instar de l’iPhone 4 et 4s à l’époque. En dehors de ce souci esthétique, la prise en main demeure excellente et l’appareil accroche très bien à la main.

Le capteur d’empreintes digitales sur la façade avant n’impose plus de glisser son doigt pour déverrouiller l’appareil.  Il suffit simplement de mettre son doigt sur le TouchId. Les performances du capteur ont étés revues et le déverrouillage est maintenant beaucoup plus rapide.

Ecran :

La qualité d’affichage est améliorée et la réactivité aussi (35ms de retard tactile), l’écran Amoled offre un magnifique rendu. La luminosité maximale atteint les 360 cd/m2 et la densité de pixel de 576 ppp offrent une très bonne lecture en intérieur comme en extérieur.

Les seuls points négatifs qui peuvent être notés :

  • Le blanc un peu cassé (l’iPhone offre un blanc quasi-parfait).
  • Les teintes un peu jaune/bleu sous certains angles un peu extrêmes (oui il faut le chercher un peu).

Photo :

Le capteur arrière propose du 16 Mpx, comme sur le GS5, mais cette fois-ci, c’est chez Sony que tous les composants ont étés commandés. Le résultat est : L’arrivée d’une stabilisation optique, l’interface de prise de vue gagne en simplicité, la vidéo accueille des niveaux entre le Full HD et l’Ultra HD (Full HD à 60 images/seconde + QHD en 2 560 x 1 440 px) et une prise de vidéo au ralenti accrue, avec 340 i/s contre 120 i/s auparavant.

Pour ce qui est du capteur avant, le passage de 2,1 à 5 Mpix est bien entendu, une belle amélioration. Samsung propose le grand angle et la qualité du rendu ainsi que la réactivité de l’appareil sur ce mode frontal est très réussi.

Autonomie :

C’est assez étonnant, mais le GS6 dispose d’une batterie moins grande que son prédécesseur. On passe de 2800 mAh à 2550 mAh sur ce modèle. Malgré la puce octocoeur, l’écran WQHD Amoled et les autres améliorations, l’autonomie est sensiblement la même que celle du GS5.

En usage basique, le GS6 tient facilement une bonne journée et demie. En usage plus soutenu, une journée maximum. Si besoin, le mode Ultra économie d’énergie est toujours présent sur ce modèle.

Pour la recharge, rien à envier aux concurrents puisqu’il faut moins d’1h40 pour une recharge complète. Pour la recharge à induction il faut compter le double.

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