“Consom’acteur”… vous souvenez-vous de l’origine de ce mot ? Il vient tout droit de la campagne de la Semaine européenne du développement durable de 2012 : “Soyons tous consom’acteurs”. Un terme resté dans le langage courant pour désigner toutes celles et ceux qui consomment de manière éclairée et s’informent de l’impact de leurs achats sur la planète.
Pour cette nouvelle édition – qui se déroulera du 18 septembre au 8 octobre 2021 – point de néologisme… mais un slogan accrocheur qui appelle à la mobilisation de chacun : “Agir au quotidien”. Telle la célèbre fable du colibri, qui cherche à éteindre un incendie en transportant quelques gouttes d’eau dans son bec, chacun peut “faire sa part”.
Et vous, quelles actions avez-vous prévu de mettre en place cette année ? Nous avons quelques idées à vous partager, mais avant, retour sur les origines de cet événement devenu international.
Sensibiliser et engager à agir : les origines d’un mouvement
Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer cet événement ? Sans doute pas ce “Sacré Charlemagne”. Et pourtant, dans les écoles, dans les entreprises et chez chaque citoyen, cette initiative fait petit à petit sa place.
La Semaine du développement durable a été créée en France en 2003. Initialement, cette initiative a été mise en place par les pouvoirs publics pour sensibiliser les français aux thématiques environnementales et sociales. Chaque année, les projets se multiplient jusqu’à ce qu’en 2015, elle s’élargisse à toute l’Europe. A cette occasion, elle est rebaptisée la Semaine européenne du développement durable. Quelle ascension !
Et contrairement aux idées reçues, le développement durable ne concerne pas uniquement les considérations environnementales : s’il reste central, il inclut également des objectifs sociaux, éducatifs, économiques, sanitaires, culturels et politiques. Tout un programme.
Aujourd’hui, cette semaine 100% verte est centrée autour de l’agenda 2030 pour le développement durable adopté par les Nations Unies. L’agenda 2030 repose sur 17 objectifs de développement durable (répondants au doux nom d’ “ODD”, c’est plus rapide à écrire) et 169 cibles. Il met en lumière les défis clés qui demandent une action urgente, à tous les niveaux, par tous les acteurs de la société. Chacun, à sa manière, peut mettre en place des actions pour y contribuer. Climat, biodiversité, eau, pauvreté, égalité des genres, paix, agriculture, éducation,… les thématiques ne manquent pas !
Les objectifs de développement durable ne se limitent donc pas à mettre ses déchets dans la bonne poubelle (“Mais je te dis que c’est la jaune !”, “Mais non, chez moi c’est la bleue !”) et arrêter d’imprimer ses e-mails au travail, ils soulèvent de nombreux enjeux pour les prochaines années :
- Assurer un état des lieux réaliste, puis mettre en œuvre un suivi rigoureux des progrès réalisés et identifier les domaines d’amélioration possible.
- Créer une dynamique d’appropriation des objectifs de développement durable par les territoires, la société civile, le secteur privé et les citoyens.
- Favoriser un contexte de coopération : diffuser les bonnes pratiques et construire un cadre de coopération entre les acteurs pour mener des actions conjointes.
Cette semaine européenne du développement durable est l’occasion, pour tous les acteurs, de partager des actions concrètes et utiles au service d’un avenir durable.
Focus sur l’objectif 12 : Établir des modes de consommation et de production durables
Chez Certideal, si tous les objectifs nous tiennent évidemment à coeur, l’ODD #12 est central dans notre travail quotidien. Ce douzième objectif est un appel aux producteurs, aux consommateurs, aux communautés et aux gouvernements à réfléchir sur leurs habitudes de consommation, de production de déchets et à l’impact environnemental et social de l’ensemble de la chaîne de valeur des produits que nous consommons. Il suppose, très concrètement, de parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles. Ou encore, de réduire considérablement la production de déchets par la prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation.
Le reconditionnement est l’un des leviers d’action qui permet de répondre concrètement à cet objectif n°12. Au-delà de soulager votre portefeuille avec des produits jusqu’à 70% moins chers et tout aussi performants, leur impact sur la planète est colossal. En choisissant de s’équiper d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur reconditionné pour votre usage personnel, ou en demandant à votre entreprise de vous proposer ces produits au bureau, vous faites déjà un premier (grand) pas pour la planète !
Agir au quotidien : le pouvoir du reconditionné
Le saviez-vous ? La fabrication d’un smartphone – de l’extraction des minerais à l’assemblage final – est responsable d’environ trois quarts des impacts du téléphone sur l’ensemble de sa durée de vie. La fabrication d’un smartphone nécessite plus de 70 matériaux précieux, dont l’extraction est coûteuse pour l’environnement, la biodiversité et les populations locales. Pour un produit reconditionné acheté, ce sont autant de ressources économisées.
Tout produit électronique est également un grand voyageur puisqu’il fait plusieurs fois le tour du globe entre sa conception et son assemblage, produisant des émissions de CO2 inquiétantes et évitables. Enfin, l’impact de ces produits ne se limitent pas à leur durée de vie, puisque le traitement des déchets électroniques est encore loin d’être performant : les restes de votre iPhone-chéri finissent bien souvent dans des décharges sauvages, au détriment des sols autant que des populations locales.
En donnant une seconde vie à un smartphone, une tablette ou un ordinateur, vous réalisez un geste simple pour limiter la pollution et les déchets nocifs qui nuisent à la santé de notre planète. Et si investir dans un modèle de seconde main, à un niveau personnel ou professionnel, était votre bonne action pour cette Semaine européenne du Développement Durable ?
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